martedì 23 dicembre 2008

Il giardino di limoni

Un bain de sang inutile, Le Monde

L'histoire se répète à Gaza. Une nouvelle fois, l'option militaire été choisie par le gouvernement israélien pour tenter de mettre un terme aux tirs de roquettes qui arrosent son territoire depuis plus d'un mois. Que ces tirs, visant des zones civiles, constituent autant de crimes de guerre ne fait de doute pour personne, même si le nombre de victimes reste limité rapporté au nombre des projectiles tirés depuis 2001. Ils rappellent que, en dépit d'un retrait unilatéral bâclé, en 2005, Israël n'en a toujours pas fini avec Gaza, qu'il continue d'ailleurs d'assiéger.

Par le passé, pourtant, jamais la surpuissance de feu israélienne n'est parvenue à faire taire les milices palestiniennes, pas même lorsque les blindés israéliens occupaient les villes et les camps du nord de Gaza. En revanche, chaque attaque lourde a entraîné un bain de sang dans ce territoire surpeuplé, où des milliers de civils sont piégés par les combats. Il en va de même aujourd'hui avec l'attaque la plus meurtrière, sur ce territoire, depuis 1967. En interdire l'accès aux journalistes, comme le font les autorités israéliennes, ne change rien à cette réalité.

Il reste donc à prouver que cette opération, à sept semaines d'élections législatives qui ne paraissent pas favorables à la coalition au pouvoir, peut produire plus de résultats que les trêves négociées par l'entremise de l'Egypte.

Si l'objectif, comme les responsables israéliens l'ont clamé haut et fort avant la reprise des hostilités, est de porter un coup sévère, sinon définitif, au Mouvement de la résistance islamique (Hamas), il y a fort à parier que la décision israélienne se heurtera à une douloureuse réalité. Le Hamas est puissant lorsque ses thèses radicales semblent validées par les faits, que la diplomatie est en panne et que l'Autorité palestinienne apparaît au mieux comme accessoire, au pire comme l'auxiliaire d'un Etat qui continue d'occuper la plus grande partie de la Cisjordanie.

Les assassinats de ses fondateurs historiques et de centaines de miliciens, depuis le début de la deuxième Intifada, n'ont pas empêché le Hamas de prendre le contrôle de Gaza en 2007.
Seule une perspective de paix sérieusement soutenue par la communauté internationale pourra l'en déloger".



Un giardino di limoni. Quanto è reale la sicurezza costruita sui muri di cemento e l'odio di chi si sente privato di tutto? Ecco un bel film che racconta la questione israelo-palestinese partendo dalla vita delle persone.

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